80 Logements

Saint Omer

Le projet consiste en la réhabilitation de l’ancien monastère des Sœurs du Bon Pasteur à Saint Omer en 80 logements .

En 1845, les sœurs du Bon Pasteur Marie de l’Ange Gardien, Marie de Sainte-Ludivine et Marie de Saint-Antoine arrivent de leur maison-mère d’Angers pour créer une maison religieuse ayant pour vocation à sortir des jeunes filles « de l’abime du vice ».

Les monastères du Bon Pasteur sont plus de 450 dans le monde.  Le premier à ouvrir, en 1829, est celui d’Angers, celui de Saint-Omer sera le trente-huitième, cette année-là.

En 1850, le Bon Pasteur achète, pour 26000 francs, le terrain sur lequel l’établissement de développera par la suite. Il s’agit d’un ensemble de maisons situées au lieu-dit « Le Marché aux Bestiaux » : une maison à usage de pensionnat et un cabaret portant l’enseigne du « Mouton Blanc ». Les années suivantes la construction de bâtiments et l’achat de terrains permirent le développement de l’institution et d’accueillir d’autres pensionnaires

Fin 1851, on compte 73 pénitentes ; ce nombre va passer à 103 en 1852 après la construction du grand bâtiment qui leur est réservé : Composé d’une salle de classe de 176 m², un réfectoire de même grandeur, trois dortoirs et une infirmerie.

 En 1853, l’administration pénitentiaire confie aux soeurs du Bon Pasteur la garde des jeunes détenues de la région condamnées à la « maison de correction ». Elles arrivent au nombre d’une cinquantaine.

En octobre 1857, la première pierre de la chapelle est posée par le curé de Saint-Denis et sa bénédiction est faite par l’évêque le 24 juin 1859.

En 1852, l’établissement compte 220 pénitentes (y compris les détenues) et le personnel tout entier atteint 450 personnes.

Août 1914 : l’institution abrite 400 personnes. Une aide est apportée aux soldats : confection de lainage, blanchissage de linge, etc. Les 6 et 13 juin 1918, les filles sont évacuées vers le Sud lorsque l’offensive allemande et les bombardements menacent Saint-Omer

13 mai 1943 : le Bon Pasteur est en partie détruit par un bombardement allié qui cause sept victimes : trois soeurs et quatre pensionnaires. Occupée par les troupes allemandes, elle est saccagée et la réouverture n’interviendra qu’en1945.

À partir de 1968, le Centre d’Observation et de Traitement Anne-Frank va poursuivre la mission du Bon Pasteur.

Maître d’ouvrage : CIR
Mission : Complète (Etudes + Exécution)
Architecte : Bureau Volant, Architecte
Avancement : PRO en cours